
La Vaux-Lierre d'Etoy - Vaud Suisse
Parrainez un rapace avec invitation au Lâcher
Le parrainage avec lâcher vous permet de partager avec nous ce moment privilégié, une expérience unique et une occasion rare de photographier de près un rapace sauvage. En fonction de leurs blessures, le délai de réhabilitation peut être plus ou moins long et les dates de lâchers ne peuvent être garanties à l'avance. Les oiseaux ne sont pas retenus plus longtemps que nécessaire en captivité, les parrains sont par conséquent invités seulement quelques jours avant le lâcher car le bien-être des oiseaux est notre priorité, nous comptons sur votre compréhension. Le montant d’un parrainage de rapace est de 300 CHF.

Carte d'identité

LA VAUX LIERRE
CENTRE DE SOINS POUR OISEAUX SAUVAGES
www.vaux-lierre.ch
Chemin de la Vaux 17
1163 Etoy - Suisse
Tel : 021 808 74 95
* De 10h à 12h de mi-septembre à mi-mai.
* De 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 de mi-mai à mi-septembre.
Urgence 24/24 sur place - Boîtes de réception
Historique de la Vaux-Lierre
1986, Jean-Charles Daiz, un passionné au grand cœur, avait le rêve d’ouvrir un centre ornithologique public afin de partager et transmettre son amour des oiseaux. Grâce à son beau-père, qui lui mit à disposition son terrain qui jouxtait sa maison, il put l’aménager en volière. Malheureusement, son centre ne vit jamais le jour, car le bien-être et le repos de ses pensionnaires fut sa première préoccupation. Tout son temps libre était consacré aux soins qu’il prodiguait à ses protégés.
Dix ans plus tard, son centre accueilli plus de mille oiseaux, ce qui le poussa à l’officialiser. Grâce à l’aide de M. Debrot, président de la SVPA, qui lui apporta son soutien, ils réussirent ensemble à récolter les fonds nécessaires, qui leur permirent de rendre leur projet viable. En 1999, leur premier soigneur fut engagé.
Au décès de M. Daiz, en 2000, la soigneuse engagée une année plus tôt repris en main la volière.
Il lui était évident qu’il fallait continuer son œuvre le plus longtemps possible. De nouvelles équipes ont été créées, pour assurer les soins et le suivi des oiseaux, 7 jours sur 7. S’ensuivit l’informatisation des données, enregistrement des donateurs, ainsi qu’un site internet pour permettre une meilleure communication entre tous les amis et parrains de la fondation. Malgré les difficultés financières et autre origine, qui furent très difficiles, en mai 2014, ils quittèrent leur terrain d’origine pour emménager dans leurs nouveaux locaux. L’aménagement eut lieu, grâce à la commune d’Etoy et de nombreux donateurs qui leur ont apporté des fonds de soutiens importants.
De nouvelles installations ainsi que du matériel de soin remis à neuf, et, des nouveaux soigneurs, ont permis à la volière d’accueillir et soigner des centaines d’oiseaux sauvages en détresse.
« Nos statistiques stables depuis plus de 10 ans sont en accord avec les résultats des centres de soins travaillant avec la faune sauvage. Les individus trouvés dans la nature sont toujours dans un état très critique, aussi le taux de lâcher d’environ 45% est un résultat positif. Nous lâchons ainsi environ 600 oiseaux dans la nature chaque année! »
Les deux oisillons "Chouette Effraie"
Lors de ma visite, un jeune couple avait amené deux bébés chouettes dans un carton, afin que le Centre les prenne en charge.
Habituellement, chaque année, ils ont une famille de Chouette Effraie qui s’installe dans un nid, à proximité de leur maison. Mais après une attentive observation, ils se sont rendu compte que seul le male revenait au nid avec la chasse pour ses petits. Mais durant 3 jours, aucun signe de la femelle. A savoir que le couple n’est pas obligatoirement uni pour la vie, mais est plutôt fidèle au site de reproduction.Quand les petits naissent, le male apporte de la nourriture au nid, mais la femelle seule nourrit les petits, en la déchirant en petits morceaux. Elle assure leur protection durant plus d’un mois.
Ne voyant pas la femelle revenir, ils ont pris l’initiative de grimper dans l’arbre pour voir dans le nid. Malheureusement l’un d’entre eux, le cadet, n’avait pas survécu et il n'en restait plus que deux. L’ainé semblait encore assez réactif (celui de droite sur la photo),mais celui de gauche se trouvait dans un état complétement amorphe.
Quand des oisillons arrivent au centre dans un état très proche de la mort, les soigneurs utilisent une technique de nourrissage, appelée le gavage. Dès leur prise en charge ils les nourrissent une fois par heure, et bien sûre sous surveillance. Si l’oisillon est trop faible, le gavage peut se révéler aussi très dangereux, à cause du risque d’étouffement. Une fois les oisillons remis sur pieds au bout de quelques semaines, ils sont placés dans des boxes plus grands et le nourrissage s’effectue 3 fois par jour. Leur nourriture est constituée généralement de larves et de sauterelles.
REMERCIEMENTS
Comme vous le savez la volière n’est pas ouverte au public!
Seul le secrétariat est à disposition pour y amener les pensionnaires. C’est donc pour cela que je voudrais remercier deux personnes pour m’avoir permis de découvrir le centre de soins depuis l’intérieur.
Un grand merci à Maude, qui est l’une des soigneuse, qui avec sa grande douceur et sa patience m’a expliqué le fonctionnement de la volière. Elle m’a également ouvert les portes des volières afin que je puisse immortaliser tous ces magnifiques pensionnaires.
Et aussi à Anouck, une ancienne collègue de travail, qui sans elle et son contact avec Maude tout cela n’aurait jamais vu le jour.