
Loup du Gévaudan - Destination France
Changer les mentalités
L'intérêt principal du parc des loups du Gévaudan, hormis celui d'observer les loups, est de chercher à faire connaitre l'animal tel qu'il est réellement... Effacer et atténuer toutes les peurs que les légendes et histoires des siècles passés, ont engendrés. Les réhabiliter auprès des hommes en espérant que les mentalités évoluent et que enfin, ils puissent vivre en totale liberté dans nos Pays.

Carte d'identité

Les loups du Gévaudan
Sainte-Lucie FRANCE - Lozère
48100 Saint-Léger-de-Peyre
www.loupsdugevaudan.com
Le hurlement du loup
Avertissement: Diminuez un peu le son
Gérard Ménatory 1921 - 1998
Né le 3 décembre 1921 à Alès, il fut le Fondateur de ce parc zoologique de Sainte-Lucie. En 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la Résistance. Il est arrêté en 1944 et enfermé dans un sous-camp disciplinaire du camp de Mauthausen, en qualité de "résistant dangereux". Il en sorti en mai 1945. Journaliste de profession au Midi libre, il a publié de nombreux recueils sur le loup, et ses travaux sont encore utilisés sur cet animal. C'est en 1962 qu'il obtient son premier couple de Loups de Pologne, Bialow et Toundra. Depuis lors sa passion pour ces animaux ne le quitta plus. Il les installa dans sa réserve privée de 3 hectares au Chastel Nouvel, petit village situé à proximité de Mende. Deux ans plus tard sa horde contiendra 15 individus. En 1971, ses loups sont transférés au Parc zoologique de Sainte-Lucie, lequel s'étend sur 4 hectares. En 1985, il fit de ce parc le premier parc à loups où le public peut les observer dans de vaste enclos en semi-liberté. En 1991, 100 louvards (loups de 6 mois à 1 an), sont capturés en Hongrie. Ces jeunes loups d'Hongrie, auraient dû finir pendu vivant pour alimenter le trafic de fourrure. La Fondation de Brigitte Bardot qui suivit l'affaire, parvient à sauver ces sub-adultes, qui furent naturellement transférés au parc du Gévaudan. En partenariat avec le Conseil régional du Languedoc-Roussillon et la Fondation Brigitte Bardot, Gérard Ménatory créa un parc de 15 ha où les loups pourraient vivre en Paix. En 1995 affaibli par la maladie, il se retire. "Il nous a quitté le 5 août 1998, à l'âge de 77 ans.
Le Parc Aujourd'hui
Le Parc compte, actuellement 88 Individus. Afin de sauvegarder l'instinct sauvage de l'animal, seul 3 personnes s'occupent et interagissent avec eux. Les loups les reconnaissent grâce à des mots clés, des intonations dans leur voix et leur odeur. Evidement tout cela nécessite quelques années avant que cette semi-confiance s'installe. Car ils n'oublient pas que leurs protégés restent des animaux sauvages.
Dans de rares cas ils interviennent dans leurs enclos. La première étant dans le cas de blessures graves qui nécessitent l'intervention humaine pour l'administration d'antibiotique. L'isolement d’un animal menacé par les autres membres de sa meute, qui se pourrait se retrouver dans un danger de mort imminente.
Lors des naissances, quand les louveteaux ont 1 mois, afin de les pucer et de leur administrer du vermifuge. L'opération dure à peine quelques minutes, tôt le matin en général.
L'espérance de vie d'un loup en milieu naturel se situe en 8 et 10 ans, en semi-liberté, elle peut atteindre environ 13-15 ans.
Le parc compte 5 sous-espèces de loup: le loup de Mongolie, de Sibérie, de Pologne, du Canada et de l'Arctique. Chacune des espèces vivent dans un enclos spécifique à leur famille.
Le Clan est composé de 4 à 6 individus et seul le couple dominant, dit Alpha se reproduira. Il n'y aura qu'une seule portée par an d'environ 4 petits. Malheureusement, seuls 40% des nouveaux nés atteignent l'âge adulte.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser le loup est un animal très fragile, il est souvent confronté à des infections et des parasites. Officiellement en France, on dénombre entre 130 et 150 individus.
Les loups sont nourris 3 fois par semaine, dans leur état naturel ce sont des prédateurs qui ne mangent pas tous les jours. En moyenne, un individu consomme 12kg de viande par semaine, voir 15kg en période hivernale.
Pour le parc il faut compter en moyenne 7 bœufs entiers par semaine. Les carcasses proviennent généralement des abattoirs de la région. Parfois des gibiers ayant été accidentés par des véhicules, nourrissent les loups.